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2025 : ANNUS HORRIBILIS POUR LES JEUX D’ARGENT ?
Conseil des prélèvements obligatoires, Autorité nationale des jeux ANJ, Doxa du jeu pathologie maladie, Observatoire des drogues…
Haro sur les jeux d’argent, Haro sur les opérateurs, haro sur les joueurs, haro sur les épargnants….
Alors que le nouveau Ministre de l’Économie (Éric LOMBART) (1)ancien directeur général de la Caisse des dépôts & consignations (CDC) (2) » confirme une baisse du Livret A en février »(3) - sur proposition du Gouverneur de la Banque de France François VILLEROY DE GALHAU, qui estime que notre pays vit au-dessus de ses moyens mais touche 31 000 euros par mois plus les frais, 50 000 euros de frais en 2023 (4) - le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), une institution associée à̀ la Cour des comptes, peut-il tuer la poule aux œufs d’or des jeux d’argent ? Il propose dans un rapport au vitriol, des recommandations inquiétantes pour l’économie ludique :
Dans le même temps, l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ)dans ses dernières « recommandations » liberticides (ANJ actualités, 6/1/2025) :
- critique vertement les stratégies promotionnelles pourtant logiques des opérateurs de jeux d’argent : « des investissements publicitaires en hausse significative malgré une année 2025 sans évènements sportifs majeurs ; Des investissements promotionnels en hausse ; Des investissements marketing en hausse ; Des médias numériques toujours dominants ; Des gratifications financières en hausse ; Une forte évolution du sponsoring sportif ( ».
- condamne leur volonté pourtant logique d’essayer d’augmenter leur chiffre d’affaire l’année prochaine : « En 2025, la plupart des opérateurs comptent consolider la base des joueurs. Pour ce faire, ils envisagent des stratégies de ciblage de leurs joueurs de plus en plus élaborée. En parallèle, ils comptent augmenter leurs revenus (..) » ( confer annexe 7)
• Sociologue (Université
Lumière, Lyon II)
• Chercheur associé au Centre Max Weber (CMW) UMR 5283 (2016 à 2019)
• Membre suppléant et rapporteur à la Commission Nationale des Sanctions (CNS Paris Bercy) (2013 à 2018)
• Agent de l’Etat Chargé d’étude à l’Autorité de Régulation des Jeux en
Ligne (ARJEL , Paris) (2011 à 2015)
• Observatoire des jeux : Président fondateur de l’Observatoire des jeux ( ODJ) fondé avec Marc Valleur (Directeur du centre Marmottan) et Christian Bucher (psychiatre)
Contact : Jean-pierre.martignoni@univ-lyon2.fr
Le Conseil des prélèvements obligatoires considère qu’il faut taxer les riches ( gagnants du Loto, Kéno, Euro Millions…) à partir…. de 500 euros.
Triste cadeau de Noel que la Cour des comptes (CDC) a déposé devant le sapin des Français et devant la crèche des opérateurs de jeux (Casinos, FDJ, PMU, opérateurs en ligne…) Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), une institution associée à̀ la Cour des comptes ( 5) a publié avant Noel un rapport au vitriol (« Rationaliser la fiscalité des jeux d’argent et de hasard » (6) )qui risque : d’attaquer encore plus l’économie ludique, de pénaliser les 30 millions de joueurs.
Un message posté sur X le 27/12/2024 (7) ( voir ci-dessous***) résume bien le sentiment que pourraient avoir des millions de français joueurs en colère, si le gouvernement, le parlement… franchissaient le Rubicon et reprenaient les recommandations du CPO. Notamment celle invitant à fiscaliser les « gros » gagnants du loto, du PMU …. mais également tous nos concitoyens qui jouent (pour mettre du beurre dans les épinards, améliorer l’ordinaire) et gagnent quelques kopecks. Le Conseil des prélèvements obligatoires veut fiscaliser les joueurs à partir - il faut se pincer pour y croire - de 500 euros de gains par an, qui devront être déclarés sur la feuille d’impôt. Ubuesque et kafkaïen. Le CPO considère qu’il faut taxer les riches ( gagnants du Loto, Kéno, Eurommlilions…) à partir de 500 « boules ». Cette représentation des richesses à taxer, n’est pas sans rappeler la définition du « riche » - donnée par François HOLLANDE lors des présidentielles de 2012 - qui avait fait scandale. Après avoir souvent précisé « qu’il n’aimait pas les riches »(8), l’ancien président de la République « avait évoqué le seuil les 4000 euros par mois pour être riche « (9) =
« JEUX D’ARGENT : LE GOUVERNEMENT PRÊT À TAXER VOTRE BONHEUR ? HONTEUX !”
“Toujours plus. Toujours trop. Alors que les Français ploient déjà sous un fardeau fiscal asphyxiant, voilà que le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) s’apprête à ajouter une nouvelle couche : taxer les gains des jeux d’argent au-delà de 500 euros. (..)Taxer les joueurs sous prétexte de lutte contre l’addiction ? Une hypocrisie grossière. (…)l’objectif est clair, remplir les caisses, quitte à criminaliser les loisirs des Français. (…) En 2024, la fiscalité des jeux d’argent a rapporté 7 milliards d’euros. Une somme colossale qui, au lieu de soulager le peuple, disparaît dans un labyrinthe bureaucratique « illisible » à coup de 33 prélèvements épars. Et que propose le CPO ? Fusionner ces taxes tout en ponctionnant directement les joueurs gagnants. On réorganise pour mieux saigner. (…) Pendant que les classes populaires et moyennes seront imposées pour leurs gains au Loto ou leurs paris sportifs, les grands groupes du CAC 40 continueront de bénéficier de niches fiscales scandaleuses. Pourquoi ne pas taxer les dividendes des actionnaires avec autant de zèle ? Non, il est bien plus simple de cibler celui qui gratte un ticket en rêvant d’un avenir meilleur. (…)Il ne s’agit plus seulement d’une réforme fiscale, mais d’une déclaration de guerre contre les Français. Après les retraites, les carburants et les impôts locaux, voici la nouvelle trouvaille pour briser ce qu’il reste de notre moral. Mais attention Les Français n’accepteront pas éternellement d’être les vaches à lait d’un système aussi injuste que vorace. (…)( IO )
On a envie de dire au gouvernement, aux multiples bureaucraties qui agissent de concert avec d’autres organisations (ONG, OG, doxa, association, autorité admistrative indépendante (AAI) comme l’ANJ…) « arrêter de détruire des pans entiers de l’économie Française », soit disant pour protéger la planète, les gens, les mineurs & pour des raisons de santé publique ». Après l’industrie automobile et celle de ses nombreux sous-traitants, ( fin des voutures thermiques en 2035) totalement chamboulée pour ne pas dire gravement endommagée par les bureaucraties parisiennes, bruxelloises (et ses directives parfois folles . ubuesques, voir ci-dessous encadré **** : Chips saveur cocktail de crevette ! ) influencées par l’écologie bobo ; voilà que ces organisations s’en prennent, sous la domination de différents groupes de pression, à l’économie ludique.
****Chips saveur cocktail de crevette : quand la perfide Albion se rebiffait contre « la nounou de Bruxelles » : la commission européenne
Sur la folie idéologique et bureaucratique de la commission européenne ( qui explique pour grande partie le brexit) citons un extrait croustillant du dernier ouvrage - Indomptable(11) - de Boris JONHNSON (I° ministre du royaume uni de 2019 à 2022, ministre des affaires étrangères, maire de Londres, député, journaliste). La superbe biographique qu’il a consacré à Winston CHURCHILL ( Winston , 2015, stock) est un best-seller mondial).
A l’époque journaliste au Telegraph, Boris JONHNSON s’entretient avec une fonctionnaire de la commission à propos des « chips saveur cocktail de crevette » . Citation :« cette fonctionnaire de l’UE a essayé de clore la conversation par un argument décisif ; « mais ces chips ne sont pas bonnes pour les enfants » ( ..) je n’arrivais pas à y croire, d’après ce que me racontait cette responsable de l’état-major du marché unique, la CEE se préparait bel et bien à interdire les chips saveur cocktail de crevette. Il s’agissait d’une spécialité nationale (..) depuis des décennies , c’était des chips saveur de crevette - sinon des lanières de porc frit - qui accompagnaient la pinte de bière blonde au pub (…) mais voilà, la nounou de Bruxelles, soucieuse de notre santé , avait estimé que les enfants britanniques étaient suffisamment replets (..) elle ignorait les conclusions de la british Food Standards Agency, qui ne trouvait aucune justification scientifique à ces inquiétudes (..) Il ne s’agissait pas que des chips saveur crevette. Étaient visés tous les produits contenant un certain type d’arôme car ils enfreignaient la directive 91-71 du marché unique de la CEE. On chassait les arômes de la sauce Worcestershire, les aromes du porc à la sauce aigre douce traditionnelle britannique. On attaquait nos snacks et nos bloody mary, c’était un assaut en règle contre notre culture (…) Grace à moi les lecteurs du Telegraph avaient découvert les projets insensés de Bruxelles, pour harmoniser tous les aspects de notre passage mortel dans ce monde, depuis l’euro préservatif ou les italiens étaient offensés (..) du fait de l’inadéquation des dimensions de leurs capotes (trop étroites) jusqu’à l’Euro cercueil, pour lequel la commission essayait (..) de formuler des normes (…) « (12)
Incroyable mais vrai : Alors que nous venions…
1 : …d’écrire un article pour dénoncer les amendes ahurissantes (de 100 000 à 150 000 euros) de l’ANJ contre les opérateurs qui avaient très légèrement dépassé le Taux de Retour au Joueur. Confer notre article : « Tu ne gagneras point…avec l’ANJ : Taux de Retour au Joueur (TRJ), sanctions, amendes, Autorité Nationale des Jeux, doxa du jeu pathologie maladie » (décembre 2024, 24 pages) (13)
2 : …de rédiger dans l’urgence de Noel, une contribution pour vilipender la charge surréaliste du régulateur contre les pochettes cadeaux jeux de grattage à 20 euros de la FDJ et le sondage qui l’accompagne. Confer notre article : « Police des familles : pas de jeux de grattage au pied du sapin avec l’Autorité Nationale des jeux ! « ( décembre 2024, 17 pages) (14) résumé ci-dessous :
Faire l’opinion non la mesurer :
Isabelle FALQUE PIERROTIN commande une nouvelle fois aux frais du contribuable un sondage On apprend dans ce sondage -il faut se pincer pour y croire - :
Résumé extrait = Pas de trêve de Noel pour l’Autorité Nationale des Jeux dans sa politique des jeux moralisatrice et sanitaire. Le régulateur, sous la houlette d’Isabelle FALQUE PIERROTIN, poursuit sa politique liberticide & néo-prohibitionniste. Il s’en prend désormais aux pochettes jeux de grattage, commercialisées par la Française des jeux à l’occasion de Noël. Ce petit cadeau ludique bien gentillet d’une valeur de 20 euros, que certains français joueurs et non joueurs, offrent parfois à des proches, à la famille entourage, à des amis… pendant cette période de fêtes, synonyme de croyance & d’espérance. De quoi je me mêle ? a-t-on envie de répondre à la présidente de l’ANJ face à cette intrusion dans la socialisation ludique intra familiale. Mais comme Isabelle FALQUE PIERROTIN n’a pas grand-chose à dire pour justifier cette moralisation absurde, elle commande un sondage payé par le contribuable à l’institut Toluna Harris interactive, pour faire dire aux Français ce que pense le régulateur et la doxa du jeu pathologie maladie des jeux de grattage Oubliant que nos concitoyens savent peu ou prou grâce au sociologue Pierre BOURDIEU, que les sondages servent à faire l’opinion, à la construire, à la manipuler non à la mesurer scientifiquement. On apprend dans ce sondage : que les jeux d’argent seraient ( le conditionnel est de rigueur) une activité pratiquement aussi dangereuse pour les enfants que la drogue et l’alcool !!! ;que « pour la quasi-totalité́ des Français, les enfants qui jouent aux jeux d’argent risquent de développer une addiction ». !!!!
Certes les JHA ont rarement été on odeur de sainteté, malgré les multiples contributions qu’ apporte l’économie ludique à notre pays. Mais la charge actuelle qu’ils subissent, apparait sans précédente dans l’histoire des jeux en France. Il est temps que tous les opérateurs s’organisent, pour lutter contre cette idéologie sanitaire, fiscale, moralisatrice… qui ne peut à terme - doucement mais surement - que saper les fondements de cette économie. Il est grand temps que ces mêmes acteurs s’unissent pour combattre cette doxa du jeu pathologie maladie. Depuis des années, elle gangrène la politique des jeux nationale, fait du chantage aux « politiques ». En finançant cette doxa les opérateurs croyaient qu’on pouvait manger avec le diable avec une grande cuillère. Ils doivent amèrement le regretter.
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Les loteries et jeux d’argent sont donc « à nouveau dans le viseur des pouvoirs publics » comme l’a titré Les Échos (16) dans un article intitulé - cela fait sens - , « impôts ». Signe que l’affaire est d’importance, le communiqué de presse publié par le CPO ( note 17 +annexe 1) a été largement repris par les médias. Le brulot provocateur du Conseil des prélèvements obligatoires, constitue en effet une bombe à retardement pour les joueurs et l’économie ludique. Les fameux « sages de la rue Cambon » (18 ) sont sans doute dans cette affaire…. le contraire de «sages » : agités, aventureux, imprudents, inconscients, irréfléchis, malavisés, casse-cou ?.(19) Passées les fêtes, il ne serait pas étonnant que ce rapport du CPO subisse contestations, protestations. Les articles critiques, indignés, perplexes sont déjà nombreux (voir ci-dessous) Ce ne serait pas la première fois que la « sagesse », « l’objectivité » et « l’impartialité » des magistrats de la Cour des comptes soient réinterrogés (20)
Certes les jeux d’argent ne sont pas un secteur « stratégique », ni un produit « essentiel ». Mais cette économie irrigue les territoires urbains et ruraux de multiples façons. Elle donne quotidiennement du bonheur aux 30 millions de Français joueurs. Un seul exemple la filière hippique et le groupement d’intérêt économique (GIE) PMU :
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Quelques remarques sur la note n° 10 abracadabrantesque du Conseil des prélèvements obligatoires : « Rationaliser la fiscalité des jeux d’argent et de hasard « (décembre 2024, 26 pages ) : voir le communiqué de presse en annexe 1
1 : augmenter fortement les prélèvements pour certains opérateurs, les faire baisser très légèrement pour d’autres. Particulièrement machiavélique dans ses propositions, le CPO veut - diviser pour mieux régner - fortement augmenter les prélèvement pour certains opérateurs, les faire baisser très légèrement pour d’autres :
2 : Conseil des prélèvements obligatoires constate un montant élevé de charge pour les opérateurs de jeu… conséquence….. il veut les augmenter !! .Le CPO dans sa note, rappelle par deux fois que les taxes qui frappent les opérateurs de jeux « représentent un montant élevé́, de l’ordre de 40 % de la marge brute». Le Conseil des prélèvements obligatoires qui n’a pas peur des contradictions propose …..de les augmenter encore plus !
3 : « Rente de situation », « pas de concurrence » les membres du CPO vont-ils ouvrir un casino. Le Conseil des prélèvements obligatoires, qui ne semble guère connaître ce secteur, indique de manière légère : « Les opérateurs de jeux, qui sont pour l’essentiel des entreprises privées, agissent sur un marché peu concurrentiel et bénéficient d’une rente de situation ».
4 : simplification, rationalisation… le subterfuge du Conseil des prélèvements obligatoires pour augmenter les taxes :Le CPO pour tenter de justifier maladroitement cette surtaxation, met en avant une volonté de simplification, de rationalisation des impôts perçus sur les jeux : « remplacer les 33 prélèvements qui coexistent par une seule taxe , avec un taux spécifique à chaque catégorie de jeux, dépendant des risques propres à chacun (proportion de joueurs problématiques, prévalence du jeu des mineurs) » Le choc de simplification, les français l’attendaient ailleurs. En outre si l’on comprend bien, ce sont les mêmes responsables,( hommes en gris de Bercy, gouvernements successifs, parlement…) qui ont mis en place au fil des ans cette fiscalité compliquée, pour taxer de multiples façons les opérateurs ; qui veulent désormais la simplifier pour les taxer encore plus. Ubuesque.
Pour le reste (taux spécifique à chaque catégorie de jeux) c’est la doxa du jeu pathologie maladie qui va faire la pluie et le beau temps sur les jeux « les plus addictifs » ? Le CPO semble déjà avoir une certitude scientiste sur la question - sans avoir fait aucune étude sur le sujet - mais en ayant certainement lu les écrits de cette doxa, elle sait comment « pénaliser « les opérateurs : « Le principal effet de ces recommandations serait de davantage pénaliser les paris sportifs et le poker en ligne( voir ci-dessous*** ) , qui présentent les risques d’addiction les plus élevés, ainsi que les jeux de grattage qui sont les plus prisés des mineurs. À l’inverse, les jeux de tirage et les paris hippiques, moins problématiques, verraient leurs taux de prélèvement légèrement baisser. »
*** Le poker : Une passion qui créé du lien social
Il n’est pas étonnant que le CPO s’en prennent aux jeux d’argent en ligne et notamment au poker. Dès 2010 la doxa du jeu pathologie maladie, fort de ses préjugés, de ses subjectivités ethnocentrées, de sa méconnaissance des pratiques ludiques spécifiques à chaque jeu, avait décidé de manière autoritaire, que ce jeu était très addictif, sans lien social et que le joueur, rivé sur son ordinateur de jour comme de nuit, s’enfermait H24 dans ce jeu, coupé du monde et tombait forcément dans l’addiction. Les études que nous avons réalisées à l’ARJEL soulignaient au contraire les nombreuses sociabilités, échanges ( magazines spécialisés dans les kiosques) qui existent dans la communauté des joueurs de poker et les multiples interactions poker pro/poker amateur ; poker sur internet/poker en dur ( tournois, clubs amateurs, casinos) Confer ci-dessous l’article de François LATOUR (france3-regions.francetvinfo.fr ; 10/1/2025 : « 800 joueurs de poker attendus à Dijon : une ambiance digne des plus grands casinos du monde »qui présente la 6ème étape du Winamax Poker Tour qui s’est déroulé à Dijon, les 11 et du 12 janvier 2025 au Parc des Expositions de Dijon : extrait :
« Le tournoi permet de donner un coup de projecteur sur le poker amateur régional. David un joueur précise que "c'est la région qui a le plus de clubs de poker en France, on en a plus de 30 en Bourgogne-Franche-Comté. «Le poker : Une passion qui créé du lien social, David peut en témoigner au club de Dijon : "le poker est une des activités où il y a toutes les classes sociales et tous les âges qui sont représentés. Il y a tous les métiers sur les 50 membres, ça va de l'expert-comptable à l'ouvrier. Le poker réunit les gens. «Le poker en ligne passionne les français : il y avait près de 1,5 millions de comptes de joueurs actifs au premier semestre 2024, Qu'ils soient amateurs, débutants, initiés, les joueurs s'affrontent sur les sites internet comme Winamax, BET clic, Poker stars, Bwin... Ces sites fédèrent ces passionnés qui ont ici l'opportunité de s'affronter dans la vie réelle, autour d'une table de jeu .Du 29 mars au 7 avril, la finale se jouera dans un casino, avec près de 2500 joueurs » (source : france3-regions.francetvinfo.fr/François Latour, repris par Les casinos.org 10 janvier 2025 )
5 : Taxer la publicité pour les jeux d’argent, là aussi le Conseil des prélèvements obligatoires fait dans la surenchère. Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 présentée par le gouvernement Barnier, une taxe de 15 % devait sanctionner les dépenses publicitaires et de sponsoring des opérateurs.( la aussi l’ANJ et de la doxa du jeu pathologie maladie ont joué une role dans cette mesure liberticide) Le Conseil des prélèvements obligatoires veut un taux encore plus élevé afin « d’assurer le caractère réellement dissuasif de cette taxe comportementale ». Mais dans son égarement fiscalo-liberticide, cette institution rattachée à la cour des comptes ne s’arrête pas là. Elle veut que cette taxe frappe aussi « les gratifications versées par les opérateurs telles que les bonus de bienvenue, « Nous sommes bien dans une surenchère ? Qui dit mieux ? Pourquoi pas taxer les publicités pour les jeux à 50% et même les interdire. Isabelle FALQUE PIERROTIN avait évoqué cela sur France Inter (30 avril 2024, le journal 13/14 ) Confer notre article : L’ANJ prône une économie ludique punitive, restrictive, sanitaire & liberticide, sur les ondes de Radio France* (juillet 2024, 43 pages, les casinos.org 7 juillet 2024)
Nous sommes là dans une vision néo prohibitionniste des jeux de hasard. Interdire la pub pour les jeux d’argent, c’est déjà peu ou prou les prohiber. Car bien évidemment, cette publicité est vitale dans un secteur économique ou il y a (contrairement à ce dit le CPO) beaucoup de concurrence
6 :avant dernière proposition liberticide du Conseil des prélèvements obligatoires : taxer les joueurs, taxer les gagnants, fiscaliser les gains à partir de 500 euros annuels. Certes le conseil présente ça de manière diplomatique ( parle « d’équité », « d’assujettissement ») dans la novlangue de la sémantique bureaucratique apprise dans les grandes écoles. Mais on sent en filigrane la puissance « totale » des hommes qui ont rédigé ces lignes. Et considèrent comme naturel, que l’État - comme sous l’ancien régime - puisse tout taxer, en toute impunité, sans rendre de compte à personne, « par pur choix d’opportunité » comme ils le précisent. Les phrases du CPO sont terribles :
Et dans un ultime phrase de micro sadisme sémantique hypocrite, le Conseil des prélèvements obligatoires, pour calmer le jobard (le joueur) , préparer le terrain dans les médias et faire avaler la pilule aux Français, n’indique pas qu’il veut « fiscaliser les gains à partir de 500 euros annuel », il propose avec les gros sabots de la bienveillance : «d’instituer un seuil sous lequel les gains ne seraient pas imposés, de l’ordre de 500 € sur l’année «
7 : optimisation fiscale ? : « Le Conseil des prélèvements obligatoires recommande la déduction des mises engagées par les Français dans les jeux d’argent » !!. Cette dernière proposition risque de faire jazzer et en étonnera plus d’un. Elle peut paraître généreuse mais en réalité les magistrats de la cour étaient sans doute obligés de la proposer pour trouver des modalités pratiques. Les sages de la rue Cambon de moins en moins sages, proposent que les joueurs puissent déduirent leurs mises (l’argent qu’ils jouent) de leur feuille d’impôt !. : « Le CPO recommande de permettre la déduction des mises engagées au jeu « ( page 2 du communiqué de presse)
Les joueurs n’en demandaient pas tant. On imagine le tollé que cela provoquerait, notamment chez les millions de personnes qui ne jouent pas. Et également vis à vis de l’opinion, de la morale. Par principe, symboliquement, cette mesure apparait absurde, consternante, provocatrice. Un appel au vice, diront certains ? Que les joueurs puissent faire de l’optimisation fiscale en déduisant l’argent joué dans les casinos, au PMU ? dans les loteries ? Il fallait oser. Mais vu qu’on est dans l’absurde, imaginons qu’à partir du moment où les gains sont taxés à partir de 500 euros, toutes les mises engagées au-dessus de 500 euros, soient déductibles des impôts. Chiche ? Mais sans limite.
Conclusion : En finir avec les jeux d’argent ?, le début de la fin des jeux de hasard ? »
Pour conclure, abandonnons ces conjectures abscons car l’affaire est sérieuse. A la lecture de ce rapport, on se demande si - sous prétexte de simplification, de moralisation, d’équité - le CPO (en proposant contradictoirement des mesures fiscales liberticides pénalisantes pour l’économie ludique et pour les joueurs gagnants pour que l’État récupère plus de taxes issues des jeux d’argent) ne veut pas en finir avec les jeux d’argent, ne va pas contribuer à tuer la poule aux œufs d’or, comme le fait en permanence avec acharnement ,l’ANJ et la doxa du jeu pathologie maladie. Clin d’œil et hasard du calendrier Jean Michel Costes ( membre du collège de l’ANJ et parfait représentant de cette doxa) sera en janvier le premier intervenant d’un séminaire parisien (jeu, régulation et éthique confer annexe 8) dont le dernier thème s’intitule : » La fin des jeux ? »
Mais nous ne saurions en ce début d’année, terminer sur une note prédictive pessimiste, nous situant dans une démarche compréhensive, qui nous empêche de faire de la prospective à cause de la sentence épistémologique : « je prévois donc je me trompe » L’année 2025 ne sera peut-être pas pour l’économie ludique une année horrible. ( pour reprendre le titre de cette contribution qui possédait un marqueur de précaution : un point d’interrogation) et cela pour plusieurs raisons :
Télécharger 2025 : ANNUS HORRIBILIS POUR LES JEUX D’ARGENT ?
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Les jeux d'argent sont interdits aux mineurs.
INTERDICTION VOLONTAIRE DE JEUX
Toute personne souhaitant faire l’objet d’une interdiction de jeux doit le faire elle-même auprès du ministère de l’intérieur. Cette interdiction est valable dans les casinos, les cercles de jeux et sur les sites de jeux en ligne autorisés en vertu de la loi n°2010-476 du 12 mai 2010. Elle est prononcée pour une durée de trois ans non réductible.