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2025 : ANNUS HORRIBILIS POUR LES JEUX D’ARGENT ?

13 janvier 2025

2025 : ANNUS HORRIBILIS POUR LES JEUX D’ARGENT ?

 Conseil des prélèvements obligatoires, Autorité nationale des jeux ANJ, Doxa du jeu pathologie maladie, Observatoire des drogues…

Haro sur les jeux d’argent, Haro sur les opérateurs, haro sur les joueurs,  haro sur les épargnants….

Alors que le nouveau Ministre de l’Économie (Éric LOMBART) (1)ancien directeur général de la Caisse des dépôts & consignations (CDC) (2) » confirme une baisse du Livret A en février »(3) - sur proposition du Gouverneur de la Banque de France François  VILLEROY DE GALHAU, qui estime que notre pays vit au-dessus de ses moyens mais touche 31 000 euros par mois  plus les frais, 50 000 euros de frais en 2023 (4) -  le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), une institution associée à̀ la Cour des comptes, peut-il tuer la poule aux œufs d’or des jeux d’argent ? Il propose dans un rapport au vitriol, des recommandations inquiétantes pour l’économie ludique  :

  • fiscaliser les  joueurs gagnants, assujettir leurs gains à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux …à partir de 500 euros de gains
  • surtaxer   les jeux de hasard sous prétexte d’une simplification
  • taxer encore plus les publicités pour les jeux d’argent
  • taxer également gratifications et bonus de bienvenue offerts par les opérateurs
  •  revoir régulièrement le taux de prélèvement qui frappe les opérateurs (et on se doute que ce sera pas à la baisse), afin de tenir compte de leurs comportements plus ou moins vertueux.

Dans le même temps, l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ)dans ses dernières « recommandations » liberticides  (ANJ actualités, 6/1/2025) :

- critique vertement les stratégies promotionnelles pourtant logiques des opérateurs de jeux d’argent : « des investissements publicitaires en hausse significative malgré une année 2025 sans évènements sportifs majeurs ; Des investissements promotionnels en hausse ; Des investissements marketing en hausse ; Des médias numériques toujours dominants ; Des gratifications financières en hausse ; Une forte évolution du sponsoring sportif ( ».

- condamne leur volonté pourtant logique d’essayer d’augmenter leur chiffre d’affaire l’année prochaine  : « En 2025, la plupart des opérateurs comptent consolider la base des joueurs. Pour ce faire, ils envisagent des stratégies de ciblage de leurs joueurs de plus en plus élaborée.​ En parallèle, ils comptent augmenter leurs revenus (..) » ( confer annexe 7)

PAR

Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN


• Sociologue (Université Lumière, Lyon II)
• Chercheur associé au Centre Max Weber (CMW) UMR 5283 (2016 à 2019)
• Membre suppléant et rapporteur à la Commission Nationale des Sanctions (CNS Paris Bercy) (2013 à 2018)
• Agent de l’Etat Chargé d’étude à l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL , Paris) (2011 à 2015)
• Observatoire des jeux : Président fondateur de l’Observatoire des jeux ( ODJ) fondé avec Marc Valleur (Directeur du centre Marmottan) et Christian Bucher (psychiatre)

Contact : Jean-pierre.martignoni@univ-lyon2.fr

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JANVIER 2025
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Le Conseil des prélèvements obligatoires considère qu’il faut taxer les riches ( gagnants du Loto, Kéno, Euro Millions…) à partir…. de 500 euros.

Triste cadeau de Noel que la Cour des comptes (CDC) a déposé devant le sapin des Français  et devant la crèche des opérateurs de jeux (Casinos, FDJ, PMU, opérateurs en ligne…) Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), une institution associée à̀ la Cour des comptes  ( 5) a  publié avant Noel un rapport au vitriol («  Rationaliser la fiscalité des jeux d’argent et de hasard » (6) )qui risque : d’attaquer encore plus l’économie ludique, de pénaliser les 30 millions de joueurs.

Un message posté sur X le 27/12/2024 (7) ( voir ci-dessous***) résume bien le sentiment  que pourraient avoir des millions de français joueurs en colère, si le gouvernement, le parlement… franchissaient le Rubicon et reprenaient les recommandations du CPO. Notamment celle invitant à fiscaliser les « gros » gagnants du loto, du PMU …. mais également tous nos concitoyens qui jouent (pour mettre du beurre dans les épinards, améliorer l’ordinaire) et  gagnent quelques kopecks. Le Conseil des prélèvements obligatoires veut fiscaliser les joueurs  à partir - il faut se pincer pour y croire -  de 500 euros de gains par an,  qui devront être déclarés sur la feuille d’impôt. Ubuesque et kafkaïen. Le CPO  considère qu’il faut taxer les riches ( gagnants du Loto, Kéno, Eurommlilions…) à partir de 500 « boules ». Cette représentation  des richesses à taxer, n’est pas sans rappeler la définition du « riche » -  donnée par François HOLLANDE  lors des présidentielles de 2012 - qui avait fait scandale. Après avoir souvent précisé «  qu’il n’aimait pas les riches »(8), l’ancien président de la République «  avait évoqué le seuil les 4000 euros par mois pour être riche «  (9) =

« JEUX D’ARGENT : LE GOUVERNEMENT PRÊT À TAXER VOTRE BONHEUR ? HONTEUX !”

 “Toujours plus. Toujours trop. Alors que les Français ploient déjà sous un fardeau fiscal asphyxiant, voilà que le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) s’apprête à ajouter une nouvelle couche : taxer les gains des jeux d’argent au-delà de 500 euros. (..)Taxer les joueurs sous prétexte de lutte contre l’addiction ? Une hypocrisie grossière. (…)l’objectif est clair, remplir les caisses, quitte à criminaliser les loisirs des Français. (…) En 2024, la fiscalité des jeux d’argent a rapporté 7 milliards d’euros. Une somme colossale qui, au lieu de soulager le peuple, disparaît dans un labyrinthe bureaucratique « illisible » à coup de 33 prélèvements épars. Et que propose le CPO ? Fusionner ces taxes tout en ponctionnant directement les joueurs gagnants. On réorganise pour mieux saigner. (…) Pendant que les classes populaires et moyennes seront imposées pour leurs gains au Loto ou leurs paris sportifs, les grands groupes du CAC 40 continueront de bénéficier de niches fiscales scandaleuses. Pourquoi ne pas taxer les dividendes des actionnaires avec autant de zèle ? Non, il est bien plus simple de cibler celui qui gratte un ticket en rêvant d’un avenir meilleur. (…)Il ne s’agit plus seulement d’une réforme fiscale, mais d’une déclaration de guerre contre les Français. Après les retraites, les carburants et les impôts locaux, voici la nouvelle trouvaille pour briser ce qu’il reste de notre moral. Mais attention  Les Français n’accepteront pas éternellement d’être les vaches à lait d’un système aussi injuste que vorace. (…)( IO )

On a envie de dire au gouvernement, aux  multiples bureaucraties qui agissent de concert avec d’autres organisations (ONG, OG, doxa, association, autorité admistrative indépendante (AAI) comme l’ANJ…) « arrêter de détruire   des pans entiers de l’économie Française »,  soit disant pour protéger la planète,  les gens,  les mineurs & pour des raisons de santé publique ». Après l’industrie automobile et celle de ses nombreux sous-traitants, ( fin des voutures thermiques en 2035)   totalement chamboulée pour ne pas dire gravement endommagée par les bureaucraties parisiennes, bruxelloises (et ses directives parfois folles . ubuesques, voir ci-dessous encadré **** : Chips saveur cocktail de crevette ! ) influencées par l’écologie bobo ; voilà  que ces organisations s’en prennent, sous la domination  de différents groupes de pression, à l’économie ludique.

****Chips saveur cocktail de crevette : quand la perfide Albion se rebiffait contre « la nounou de Bruxelles » :  la commission européenne 

Sur la folie  idéologique et bureaucratique de la commission européenne ( qui explique pour grande partie le brexit) citons un extrait croustillant du dernier ouvrage - Indomptable(11) - de Boris JONHNSON  (I° ministre du royaume uni de 2019 à 2022, ministre des affaires étrangères, maire de Londres, député, journaliste).  La superbe biographique  qu’il a consacré à Winston CHURCHILL ( Winston , 2015, stock) est un best-seller mondial).
A l’époque journaliste au Telegraph,  Boris JONHNSON s’entretient avec une fonctionnaire de la commission à propos des « chips saveur cocktail de crevette » . Citation :« cette fonctionnaire de l’UE a essayé de clore la conversation par un argument décisif ; «  mais ces chips ne sont pas bonnes pour les enfants » ( ..) je n’arrivais pas à y croire, d’après ce que me racontait cette responsable de l’état-major du marché unique, la CEE se préparait bel et bien à interdire les chips saveur cocktail de crevette. Il s’agissait d’une spécialité nationale (..) depuis des décennies , c’était des chips saveur de crevette - sinon des lanières de porc frit - qui accompagnaient la pinte de bière blonde au pub (…) mais voilà, la nounou de Bruxelles, soucieuse de notre santé , avait estimé que les enfants britanniques étaient suffisamment replets (..) elle ignorait les conclusions de la british Food Standards Agency, qui ne trouvait aucune justification scientifique à ces inquiétudes (..) Il ne s’agissait pas que des chips saveur crevette. Étaient visés tous les produits contenant un certain type d’arôme car ils enfreignaient la directive 91-71 du marché unique de la CEE. On chassait les arômes de la sauce Worcestershire, les aromes du porc à la sauce aigre douce traditionnelle britannique. On attaquait nos snacks et nos bloody mary, c’était un assaut en règle contre notre culture (…) Grace à moi les lecteurs du Telegraph avaient découvert les projets insensés de Bruxelles, pour harmoniser tous les aspects de notre passage mortel dans ce monde, depuis l’euro préservatif ou les italiens étaient offensés (..) du fait de l’inadéquation des dimensions de leurs capotes (trop étroites) jusqu’à l’Euro cercueil, pour lequel la commission essayait (..) de formuler des  normes (…) « (12) 

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Incroyable mais vrai : Alors que nous venions…

1 : …d’écrire un article pour dénoncer les amendes ahurissantes (de 100 000 à 150 000 euros) de l’ANJ contre les opérateurs qui avaient très légèrement dépassé le Taux de Retour au Joueur. Confer notre article :  « Tu ne gagneras point…avec l’ANJ : Taux de Retour au Joueur (TRJ), sanctions, amendes, Autorité Nationale des Jeux, doxa du jeu pathologie maladie » (décembre 2024, 24 pages) (13)

2 : …de rédiger dans l’urgence de Noel, une contribution pour vilipender la charge surréaliste du régulateur contre les pochettes cadeaux jeux de grattage à 20 euros de la FDJ  et le sondage qui l’accompagne. Confer notre article : « Police des familles : pas de jeux de grattage au pied du sapin avec l’Autorité Nationale des jeux ! « ( décembre 2024, 17 pages) (14) résumé ci-dessous :

 

Faire l’opinion non la mesurer :
Isabelle FALQUE PIERROTIN commande une nouvelle fois aux frais du contribuable  un sondage On apprend dans ce sondage -il faut se pincer pour y croire - :

  • que « les jeux d’argent sont une activité pratiquement aussi dangereuse pour les enfants que la drogue et l’alcool » ! ;
  • que « pour la quasi-totalité́ des Français, les enfants qui jouent aux jeux d’argent risquent de développer une addiction » !!

Résumé extrait = Pas de trêve de Noel pour l’Autorité Nationale des Jeux dans sa politique des jeux  moralisatrice et sanitaire. Le régulateur, sous la houlette d’Isabelle FALQUE PIERROTIN, poursuit sa politique liberticide & néo-prohibitionniste. Il s’en prend désormais aux pochettes jeux de grattage, commercialisées par la Française des jeux à l’occasion de Noël. Ce petit cadeau ludique bien gentillet  d’une valeur de 20 euros, que certains français joueurs et non joueurs, offrent parfois à des proches, à la famille entourage, à des amis… pendant cette période de fêtes, synonyme de croyance & d’espérance. De quoi je me mêle ? a-t-on envie de répondre à la présidente de l’ANJ face à cette intrusion dans la socialisation ludique intra familiale. Mais comme Isabelle FALQUE PIERROTIN n’a pas grand-chose à dire pour justifier cette moralisation absurde, elle commande un sondage payé par le contribuable à l’institut Toluna Harris interactive, pour faire dire aux Français ce que pense le régulateur et la doxa du jeu pathologie maladie des jeux de grattage Oubliant que nos concitoyens savent peu ou prou grâce au sociologue Pierre BOURDIEU, que les sondages servent à faire l’opinion, à la construire, à la manipuler non à la mesurer scientifiquement. On apprend dans ce sondage : que les jeux d’argent seraient ( le conditionnel est de rigueur) une activité pratiquement aussi dangereuse pour les enfants que la drogue et l’alcool !!! ;que « pour la quasi-totalité́ des Français, les enfants qui jouent aux jeux d’argent risquent de développer une addiction ». !!!!

  • 3 : …de prendre connaissance du dernier rapport de l’ observatoire des drogues (OFDT) sur « La pratique des jeux d’argent et de hasard en France en 2023 » (15 ), où l’on apprenait   que,  selon l'Indice canadien du jeu  excessif (ICJE),  1,7 %  des joueurs problématiques seulementétaient des joueurs à risque modéré ; qu’une proportion encore plus infime à risque élevé (0,8%). Soulignons par ailleurs :
  • qu’il y a seulement 70 000 interdits de jeu en France pour plus de 30 millions de joueurs. Ces chiffres dégonflent singulièrement la baudruche du jeu excessif, addictif, impulsif compulsif…. Usine à gaz construite depuis des années par la doxa du jeu  pathologie maladie,  certains addictologues ( notamment Jean Michel Costes, membre du collège de l’ANJ), des associations moralistes familiales ; d’autres d’assistance aux joueurs ou qui exploitent le business du jeu compulsif, vivent de subventions, cherchent en permanence à les pérenniser. Ces Groupes de pression agitent en permanence le chiffon rouge du jeu excessif, font du chantage aux pouvoirs publics ( relayés  avec complaisance par certains médias parisiens) polluent depuis des années la politique des jeux de la France.
  • que cet indice, qui a la prétention d'évaluer la prévalence du jeu excessif,  pose au sociologue de sérieux problèmes épistémologiques, méthodologiques : artefact, biais, questions surdéterminées, réponses également, questionnaire auto administré : c’est le joueur qui doit dire s’il est malade du jeu…. (nous y reviendrons dans un prochain article)  La aussi, si les critiques de cet indice (issu du DSM : manuel controversé de la psychiatrie américaine) s’avèrent pertinentes scientifiquement,  tout s’effondre pour la doxa du jeu pathologie maladie. Depuis des années elle  fait croire aux pouvoirs publics, aux autorités de santé,  aux parlementaires…. qu’il faut séparer le bon grain de l’ivraie ( joueurs sociaux d’un côté, joueurs pathologiques de l’autre),  mesurer le pourcentage de joueurs compulsifs, problématiques, excessifs, addictifs, impulsifs ;  que les jeux d’argent sont une drogue. (Après le jeu comme opium du peuple, le jeu comme opium tout court.) Et selon le dernier sondage payé par l’ANJ, on apprend avec stupéfaction « que  les jeux d’argent  seraient (le conditionnel est de rigueur) pour les Français, une activité pratiquement aussi dangereuse pour les enfants que la drogue » !
  • que curieusement la doxa du jeu  pathologie maladie n’a jamais à notre connaissance sorti de statistiques pour préciser combien de malades du jeu ont été soignés, guéris par ses soins. Elle semble également pratiquer l’omerta, sur ces cas troublants de médecins….qui ont fait exactement l’inverse ! Ils ont rendu des patients addicts aux jeux d’argent en leur prescrivant des médicaments (du Sifrol) : «  France : Une accro aux jeux d'argent accuse son médecin : Une femme reproche à son neurologue d'avoir déclenché une addiction en surdosant son traitement médicamenteux. Le procès s'est ouvert ce lundi à Rouen son avocat Me François Jégu assignait le neurologue de cette habitante de la région rouennaise à comparaître pour lui avoir prescrit du Sifrol «  ( Thomas CAVAILLE, le figaro, 9 mars 2015) ; « Royaume-Uni : accro aux paris en ligne à cause d'un traitement, il se fait indemniser par son médecin : Un Britannique s’est fait indemniser par son médecin suite à la prescription d’un traitement qui l’a rendu complètement accro aux jeux d’argent ». (Hélène BOUR santé magazine 16 déc. 2024)
  • 4 : …..sans même parler des  11 articles que nous avons publiés en 2023 (annexe 4) ; des 11 contributions publiées en 2024 ( annexe 5 ) pour alerter députés et sénateurs sur la politique de jeux liberticide et néo prohibitionniste de l’ANJ qui, sous la domination de certains addictologues, est en train de saper les fondements économiques, sociologiques & culturels du secteur ludique
  • 5 : ….voilà  qu’une autre organisation gouvernementale - Le Conseil des prélèvements obligatoires  -  publie un  rapport à charge contre les jeux d’argent  suggérant :
  • De surtaxer   les jeux de hasard sous prétexte d’une simplification
  • De fiscaliser les  joueurs gagnants  & d’assujettir leurs gains à l’impôt sur le revenu (IR) et aux prélèvements sociaux (CSG-CRDS) …à partir de 500 euros de gain annuel
  • De taxer encore plus les publicités pour les jeux
  • De  taxer également  gratifications et bonus de bienvenu offerts par les opérateurs
  •  Que le taux de prélèvement qui frappe des opérateurs ( qui est déjà à 40 %) « soit régulièrement revu » ( et on se doute que ce ne sera certainement pas à la baisse), « afin de tenir compte des comportements plus ou moins vertueux des opérateurs ».

Certes les JHA ont rarement été on odeur de sainteté, malgré les multiples contributions qu’ apporte l’économie ludique à notre pays. Mais la charge actuelle  qu’ils subissent, apparait sans précédente dans l’histoire des jeux en France. Il est temps que tous les opérateurs s’organisent, pour lutter contre cette idéologie sanitaire, fiscale, moralisatrice… qui ne peut à terme - doucement mais surement -  que saper les fondements de cette économie. Il est grand temps que ces mêmes  acteurs s’unissent pour combattre cette doxa du jeu pathologie maladie. Depuis des années, elle gangrène la politique des jeux nationale, fait du chantage aux «  politiques ». En finançant cette doxa les opérateurs croyaient qu’on pouvait manger avec le diable avec une grande cuillère. Ils doivent amèrement le regretter.

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Les loteries et jeux d’argent sont donc «  à nouveau dans le viseur des pouvoirs publics » comme l’a titré Les Échos (16) dans un article intitulé  - cela fait sens - , « impôts ». Signe que l’affaire est d’importance, le communiqué de presse publié par le CPO ( note 17 +annexe 1) a été largement repris par les médias. Le brulot provocateur du Conseil des prélèvements obligatoires, constitue en effet une bombe à retardement pour les joueurs et l’économie ludique. Les fameux « sages de la rue Cambon » (18 ) sont sans doute dans cette affaire…. le contraire de «sages » : agités, aventureux,  imprudents, inconscients, irréfléchis, malavisés, casse-cou ?.(19) Passées les fêtes, il ne serait pas étonnant que ce rapport du CPO subisse contestations, protestations. Les articles critiques, indignés, perplexes sont déjà nombreux (voir ci-dessous) Ce ne serait pas la première fois que la « sagesse », « l’objectivité » et « l’impartialité » des magistrats de la Cour des comptes soient réinterrogés (20)

  • « Un rapport explosif » pour Paolo GAROSCIO dans économiematin.fr du 30/12
  • Un rapport « qui fait froid dans le dos », selon David POULENARD dans live poker ( 28/12)
  • « Une réforme qui met en danger les joueurs et l’économie des jeux d’argent »,  et aura « un impact dévastateur sur les petits opérateurs et sur les  joueurs »  pour Droit-jeu-pari.com.  du 25/12
  • Un rapport  qui préconise « une taxation inédite des gains des joueurs » pour   Adrien BEZ dans le figaro.fr 24/12
  • « Une mauvaise nouvelle pour les joueurs»   pour Marie France du 31/12
  • « Vers une réforme fiscale plus dures des Jeux d'Argent?  “ pour  Gaëlle JAUDON dans  poker news ( 28/12)
  • fdj, pmu…en ligne de mire de la fiscalité « , pour le Monde du Tabac (9/1)
  • Poker, paris sportifs… Rien ne va plus dans la fiscalité des jeux d’argent pour  La Croix (30/12)
  • Paris sportifs, loto, jeux à gratter : vers la mise en place de taxes sévères sur les gains et la publicité pour Econostrum  (28/I2)

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Certes les jeux d’argent  ne sont pas un secteur « stratégique », ni un produit « essentiel ». Mais cette économie  irrigue les territoires urbains et ruraux de multiples façons. Elle donne quotidiennement du bonheur aux 30 millions de Français joueurs. Un seul exemple la filière hippique et le groupement d’intérêt économique (GIE) PMU :

  • Il redistribue 18 % aux sociétés de courses (Trotteur français, France galop) qui entrainent et font courir 28 000 chevaux.
  • En 2023, 17.910 courses (trot , galop : plat , obstacles) ont été organisées sur 233 hippodromes (21). L'Hexagone totalise la moitié des hippodromes européens (22)
  • Cet éco-système draine 60 000 emplois, dont 20 000 direct.
  •  L’État perçoit 800 millions de taxe  grâce aux paris hippiques.
  • Avec un TDR à 75%, la société dirigée par la très souriante & très féminine Emmanuelle MALECAZE DOUBLET, qui a succédé à Philippe AUGIER en juillet 2022,  redistribue chaque année 7 milliards aux turfistes chevronnés ou néophytes dans ses 14 000 points de vente : bar tabac PMU, « bistrot Pari Mutuel urbain » , nouveau concept* (* :confer notre entretien avec  Coline  RENAULD journaliste à Charlie Hebdo : « les bistrots « Pari Mutuel Urbain », nouveau concept d’espace de jeu du PMU pour moderniser l’image du GIE , attirer une nouvelle clientèle plus féminine, plus jeune, plus diversifiée socialement et culturellement (« À Neuilly, un PMU haut de gamme tente de draguer les riches, Coline  RENAULD, Exclu web , Charlie Hebdo, 2 décembre 2024)
  • Ces espaces de jeu où il est facile d’engager la conversation,  participent quotidiennement au lien social dans les 6000 communes ou ils sont installés   
  • Le pari mutuel urbain fait chaque jour de nombreux gagnants : 560.000. paris gagnants  enregistrés chaque jour   en 2023. Quelques exemples =
  • Le 7 aout 2024 , un joueur néophyte empoche 2,6 millions, pour une mise de 2 euros au Quinté +.
  •  En juillet de la même année,  un turfiste chevronné qui jouait 3 fois par semaine, décroche 1,4 millions. Un autre 320 000 euros le II septembre 2024.
  •  Département par département nous pourrions lister les parieurs gagnants. Dans l’Eure 4 gros gagnants (171 000 ; 252 000, 140 000, 104 000 euros) en octobre 2023. En nouvelle aquitaine  2 gagnants ( 130 000 et 135 000 euros) en décembre 2024.
  • Au total en 2023, 229  turfistes ont amassé un pécule de plus de 100 000 euros (23) ( confer annexe 2)  pour un total de 41,2 millions. Le plus gros gain payé en 2023 (à Pont-Péan en Ille-et-Vilaine) se monte à 752.460 €. .
  •  En  2024  un joueur  a remporté plus d’un million à l’ile de la Réunion . «  Il s'agit du plus gros gain empoché au Quinté+ depuis avril 2022, qui reste néanmoins à des années-lumière du record de 2011 tombé en Bretagne : 10,5 millions  ».(24)  ( confer annexe 3)

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Quelques remarques sur la note n° 10 abracadabrantesque du Conseil des prélèvements obligatoires  :  « Rationaliser la fiscalité des jeux d’argent et de hasard « (décembre 2024, 26 pages ) : voir le communiqué de presse en annexe 1

1 : augmenter  fortement les prélèvements pour certains opérateurs, les faire baisser très légèrement pour d’autres. Particulièrement machiavélique dans ses propositions, le CPO  veut - diviser pour mieux régner - fortement augmenter les prélèvement pour certains opérateurs, les faire baisser très légèrement pour d’autres :

  • « le prélèvement sur le produit brut des paris sportifs passerait de 46 % à 58 %,  ( + 12 points )
  • celui du poker en ligne grimperait de 30 % à 46,3 % ( + 16,3  points )
  •  tandis que pour les paris hippiques, il baisserait de 33 % à 26,5 %.  ( -6,8 points) Comme le dit de manière très prosaïque le Conseil des prélèvements obligatoires : «  Le but est d’harmoniser tout ça » La filière hippique ne doit pas tomber pas dans ce piège, qui constituerait une victoire à la Pyrrhus pouvant se retourner contre elle. (une victoire pyrrhique annule tout sentiment de succès et compromet la situation à long terme du vainqueur.)

2 :  Conseil des prélèvements obligatoires constate un montant élevé de charge pour les opérateurs de jeu… conséquence….. il veut les augmenter !! .Le CPO dans sa note, rappelle par deux fois  que les taxes qui frappent les opérateurs de jeux « représentent un montant élevé́, de l’ordre de 40 % de la marge brute».  Le Conseil des prélèvements obligatoires qui n’a pas peur des contradictions  propose …..de les augmenter encore plus !
: « Rente de situation », « pas de concurrence » les membres du CPO vont-ils ouvrir un casino. Le Conseil des prélèvements obligatoires, qui ne semble guère connaître ce secteur, indique de manière légère : « Les opérateurs de jeux, qui sont pour l’essentiel des entreprises privées, agissent sur un marché peu concurrentiel et bénéficient d’une rente de situation ».
4 : simplification, rationalisation… le subterfuge du Conseil des prélèvements obligatoires pour augmenter les taxes :Le CPO pour tenter de justifier maladroitement cette surtaxation, met en avant une volonté de simplification, de rationalisation  des impôts perçus sur les jeux : «  remplacer les 33 prélèvements qui coexistent par une seule taxe , avec un taux spécifique à chaque catégorie de jeux, dépendant des risques propres à chacun (proportion de joueurs problématiques, prévalence du jeu des mineurs) » Le choc de simplification, les français l’attendaient ailleurs. En outre si l’on comprend bien, ce sont les  mêmes responsables,(  hommes en gris de Bercy, gouvernements successifs, parlement…) qui ont mis en place au fil des ans cette fiscalité compliquée, pour taxer  de multiples façons les opérateurs ; qui veulent désormais la simplifier pour les taxer encore plus. Ubuesque.
Pour le reste (taux spécifique à chaque catégorie de jeux) c’est la doxa du jeu pathologie maladie qui va faire la pluie et le beau temps sur les jeux « les plus addictifs » ? Le CPO  semble déjà avoir une certitude scientiste sur la question - sans avoir fait aucune étude sur le sujet - mais en ayant certainement  lu  les écrits de cette doxa, elle sait comment «  pénaliser «  les opérateurs : « Le principal effet de ces recommandations serait de davantage pénaliser les paris sportifs et le poker en ligne( voir ci-dessous*** ) , qui présentent les risques d’addiction les plus élevés, ainsi que les jeux de grattage qui sont les plus prisés des mineurs. À l’inverse, les jeux de tirage et les paris hippiques, moins problématiques, verraient leurs taux de prélèvement légèrement baisser. »


                   *** Le poker : Une passion qui créé du lien social

Il n’est pas étonnant que le CPO s’en prennent aux jeux d’argent en ligne et notamment au poker. Dès 2010 la doxa du jeu pathologie maladie, fort de ses préjugés, de ses subjectivités ethnocentrées, de sa méconnaissance des pratiques ludiques spécifiques à chaque jeu, avait décidé de manière autoritaire, que ce jeu était très addictif, sans lien social et que le joueur, rivé sur son ordinateur de jour comme de nuit, s’enfermait H24 dans ce jeu, coupé du monde et tombait forcément dans l’addiction. Les études que nous avons réalisées à l’ARJEL soulignaient au contraire les nombreuses sociabilités, échanges ( magazines spécialisés dans les kiosques) qui existent dans la communauté des joueurs de poker et les multiples interactions poker pro/poker amateur ; poker sur internet/poker en dur ( tournois, clubs amateurs, casinos) Confer ci-dessous l’article de François LATOUR (france3-regions.francetvinfo.fr ; 10/1/2025 : « 800 joueurs de poker attendus à Dijon : une ambiance digne des plus grands casinos du monde »qui présente la 6ème étape du Winamax Poker Tour qui s’est déroulé à Dijon, les 11 et du 12 janvier 2025 au Parc des Expositions de Dijon : extrait :
« Le tournoi permet de donner un coup de projecteur sur le poker amateur régional. David un joueur précise que "c'est la région qui a le plus de clubs de poker en France, on en a plus de 30 en Bourgogne-Franche-Comté. «Le poker : Une passion qui créé du lien social, David peut en témoigner au club de Dijon : "le poker est une des activités où il y a toutes les classes sociales et tous les âges qui sont représentés. Il y a tous les métiers sur les 50 membres, ça va de l'expert-comptable à l'ouvrier. Le poker réunit les gens. «Le poker en ligne passionne les français : il y avait près de 1,5 millions de comptes de joueurs actifs au premier semestre 2024, Qu'ils soient amateurs, débutants, initiés, les joueurs s'affrontent sur les sites internet comme Winamax, BET clic, Poker stars, Bwin... Ces sites fédèrent ces passionnés qui ont ici l'opportunité de s'affronter dans la vie réelle, autour d'une table de jeu .Du 29 mars au 7 avril, la finale se jouera dans un casino, avec près de 2500 joueurs » (source : france3-regions.francetvinfo.fr/François Latour, repris par Les casinos.org 10 janvier 2025 )

5 : Taxer la publicité pour les jeux d’argent, là aussi le Conseil des prélèvements obligatoires  fait dans la surenchère.  Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 présentée par le gouvernement Barnier, une taxe de 15 % devait sanctionner les dépenses publicitaires et de sponsoring des opérateurs.( la aussi l’ANJ et de la doxa du jeu pathologie maladie ont joué une role dans cette mesure liberticide) Le Conseil des prélèvements obligatoires veut un  taux encore  plus élevé afin « d’assurer le caractère réellement dissuasif de cette taxe comportementale ». Mais dans son égarement fiscalo-liberticide, cette institution rattachée à la cour des comptes ne s’arrête pas là. Elle veut que cette taxe  frappe aussi «  les gratifications versées par les opérateurs telles que les bonus de bienvenue, «  Nous sommes bien dans une surenchère ? Qui dit mieux ?    Pourquoi pas taxer les publicités pour les jeux à 50% et même les  interdire. Isabelle FALQUE PIERROTIN avait évoqué cela sur France Inter (30 avril 2024, le  journal 13/14 ) Confer notre article :  L’ANJ prône une économie ludique punitive, restrictive, sanitaire & liberticide, sur les ondes  de Radio France* (juillet 2024, 43 pages, les casinos.org    7 juillet 2024)
Nous sommes là dans une vision néo prohibitionniste des jeux de hasard. Interdire la pub pour les jeux d’argent, c’est déjà peu ou prou les prohiber.  Car  bien évidemment, cette publicité est vitale dans un  secteur économique ou il y a (contrairement à ce dit le CPO) beaucoup de concurrence

6 :avant dernière proposition liberticide du Conseil des prélèvements obligatoires : taxer les joueurs, taxer les gagnants, fiscaliser les gains à partir de 500 euros annuels. Certes le conseil présente ça de manière diplomatique ( parle « d’équité », « d’assujettissement ») dans la novlangue de la sémantique bureaucratique apprise dans les grandes écoles. Mais on sent en filigrane la puissance « totale » des hommes qui ont rédigé ces lignes. Et considèrent comme naturel, que l’État - comme sous l’ancien régime - puisse tout taxer, en toute impunité, sans rendre de compte à personne, « par pur choix d’opportunité » comme ils le précisent. Les phrases du CPO sont terribles :

  • «les gains de jeux constituent l’une des seules sources de revenus exonérés, « 
  • « à l’heure actuelle, les gains de jeux échappent presque totalement à̀ ces impôts ».
  • « le CPO n’identifie aucun obstacle juridique ou technique  à ce que ces revenus soient imposés ».
  • « Assujettir ou non les gains de jeux à l’IR et à la CSG-CRDS constitue donc un pur choix d’opportunité du législateur ».

Et dans un ultime phrase de micro sadisme sémantique hypocrite, le Conseil des prélèvements obligatoires, pour calmer le jobard (le joueur) , préparer le terrain dans les médias et faire avaler la pilule aux Français,   n’indique pas qu’il   veut « fiscaliser les gains à partir de 500 euros annuel », il propose avec les gros sabots de la bienveillance : «d’instituer un seuil sous lequel les gains ne seraient pas imposés, de l’ordre de 500 € sur l’année «

7 : optimisation fiscale ? :  « Le Conseil des prélèvements obligatoires recommande  la déduction des mises engagées par les  Français dans les jeux d’argent » !!.  Cette dernière  proposition risque de faire jazzer et en étonnera plus d’un. Elle peut paraître généreuse mais en réalité les magistrats de la cour étaient sans doute obligés de la proposer pour trouver des modalités pratiques. Les sages de la rue Cambon de moins en moins sages,  proposent que les joueurs puissent  déduirent leurs mises (l’argent qu’ils jouent) de leur feuille d’impôt !. : « Le CPO  recommande de permettre la déduction des mises engagées au jeu « ( page 2 du communiqué de presse)
Les joueurs n’en demandaient pas tant. On imagine le tollé que cela provoquerait,  notamment chez les millions de personnes qui ne jouent pas. Et également vis à vis de l’opinion, de la morale. Par principe, symboliquement, cette mesure apparait absurde, consternante, provocatrice. Un appel au vice, diront certains ? Que les joueurs puissent faire de l’optimisation fiscale en déduisant l’argent joué dans les casinos, au PMU ? dans les loteries ?  Il fallait oser.  Mais vu qu’on est dans l’absurde, imaginons qu’à partir du moment où les gains sont taxés à partir de 500 euros, toutes les mises engagées au-dessus de 500 euros, soient  déductibles  des impôts. Chiche ?  Mais sans limite.

Conclusion : En finir avec les jeux d’argent ?, le début de  la fin des jeux de hasard ? »

Pour conclure, abandonnons ces conjectures abscons car l’affaire est sérieuse. A la lecture de ce rapport, on se demande si  - sous prétexte de simplification, de moralisation, d’équité - le CPO (en proposant contradictoirement des mesures fiscales liberticides pénalisantes pour l’économie ludique et pour les joueurs gagnants pour que l’État récupère plus de taxes issues des jeux d’argent)  ne veut pas en finir avec les jeux d’argent, ne va pas contribuer  à tuer la poule aux œufs d’or, comme le fait en permanence avec acharnement ,l’ANJ et la doxa du jeu pathologie maladie. Clin d’œil et hasard du calendrier Jean Michel Costes ( membre du collège de l’ANJ et parfait représentant de cette doxa) sera en janvier le premier intervenant d’un séminaire parisien (jeu, régulation et éthique confer annexe 8) dont le dernier thème s’intitule : » La fin des jeux ? »

Mais nous ne saurions en ce début d’année, terminer sur une note prédictive pessimiste, nous situant dans une démarche compréhensive, qui nous empêche de faire de la prospective à cause de la sentence épistémologique : «  je prévois donc je me trompe » L’année 2025 ne sera peut-être pas pour l’économie ludique une année horrible. ( pour reprendre le titre de cette contribution qui possédait un marqueur de précaution :  un point d’interrogation) et cela pour plusieurs raisons :

  • Plus que jamais, comme le pensait Roger CAILLOIS , les jeux ( et les jeux d’argent n’échappent pas à la règle) donnent à voir sur notre société. Il est somme toute logique qu’on retrouve dans le champ ludique les dérives contemporaines ( fiscales, idéologiques, sanitaires, réglementaires....) qu’on trouve dans d’autres secteurs
  • Les jeux d’argent ( fait social, culturel, historique ancestral)  ont une grande résilience, à cause de la constance ludique et des multiples motivations expliquant que nos contemporains jouent à des jeux mettant en scène le hasard. Dès le début de nos travaux universitaires, cette constance des joueurs qui jouent et rejouent, avait forcé notre respect, conscient que cette pérennité, continuité, permanence, régularité… soulignait le coté existentiel de la passion ludique, résumé dans la sublime phrase d’Aragon : «  Allez allez vous aurez beau faire on jouera toujours ( Les Voyageurs de l’Impériale , 1942. D’ailleurs ceux qui veulent ponctionner toujours plus ( CPO en tête désormais ) les jeux d’argent le savent. Les français vont continuer à jouer. Néanmoins, ces partisans du fiscalisme, ne devraient pas oublier  - outre que trop d’impôt tue l’impôt - que la sociologie des jeux d’argent  évolue, comme la dérive des continents, lentement mais elle évolue.  Le marché des jeux, le comportement des joueurs n’est pas insensible aux multiples mesures sanitaires, liberticides, réglementaires… prises par l’ANJ sous la domination de la doxa et d’association anti jeu. (la FDJ a perdu plusieurs millions de joueurs , le Rapido a baissé de -25% en 2023 suite aux recommandations d’Isabelle FALQUE PIERROTIN) En outre et surtout, le régulateur s’en prend désormais aux bases sociologiques et économiques des jeux d’argent ( publicité, socialisation ludique primaire, intra familiale, transmission ludique intergénérationnelle... C’est du jamais vu. Les conséquences négatives peut donc être très importantes sur le long terme.
  • Gouvernement, parlementaires ont la capacité de rebattre les cartes, et de mettre en place une politique des jeux ambitieuse dont la France a besoin (vis à vis des autres pays européens, vis à vis des jeux illégaux). Malgré l’hypocrisie ancestrale des politiques vis à vis des jeux d’argent ( dont témoigne l’histoire des jeux en France), ils savent très bien que la gambling bashing mené par l’ANJ, que la pathologisation  de ce fait social  mené par certains addictologues et autre fédération addiction n’est pas désintéressé, déplait aux français, est hypocrite, contradictoire. Ils savent également, que le premier parti de France ce ne sont pas les chasseurs, les pécheurs, les pétanqueurs…( pour citer d’autres pratiques de la culture populaire dans les territoires et les circonscriptions) ce sont les joueurs…qui sont aussi des électeurs.
  • Sans aller jusqu’à dire « les jeux d’argent sont une valeur de croissance »  comme  dernièrement Stéphane PALLEZ, la pdg de la FDJ (25) ( qui utilise logiquement la méthode Coué pour motiver ses troupes et rassurez ses actionnaires mais qui connaît mieux que personne les  dangers du gambling bashing mené par l’ANJ, la doxa…) pouvoirs publics, députés, sénateurs ont certainement pleinement conscience :
  •  De l’importance des jeux d’argent pour remplir les caisses de l’État,
  •  De l’importance de cet impôt démocratique volontaire dans la vie de millions de français : une passion aimable, une passion ordinaire, qui n’est ni une maladie, ni une drogue


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