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L'ANJ prône une économie ludique punitive
« Isabelle FALQUE PIERROTIN - la Présidente de l’Autorité Nationale des jeux (ANJ) - prône une économie ludique punitive, restrictive, sanitaire & liberticide, sur les ondes de Radio France* :
la patronne de l’Autorité Nationale des jeux (ANJ) a expliqué de manière un peu ubuesque sur France Inter : aux opérateurs comment ils doivent métamorphoser leur modèle économique : « plus de joueurs qui jouent moins » ! ; aux joueurs pourquoi ils doivent jouer : uniquement « pour le plaisir » mais surtout pas pour gagner de l’argent, améliorer l’ordinaire, décrocher le gros lot, changer de vie !! Elle veut par ailleurs interdire, limiter, bannir, la publicité pour les jeux. Pour la responsable de l’ANJ, la Française des jeux est « un mastodonte ». Elle veut dégraisser le mammouth, pour pas que les autres opérateurs « surstimulent le joueur » Retour critique sur cette interview, inquiétante pour l’avenir de l’industrie des jeux en France (juillet 2024, 11 pages, 10 notes, 1 annexe) Face au sombre dessein du régulateur et de la doxa du jeu pathologie maladie, il est plus que jamais nécessaire que les opérateurs fassent entendre leur voix (le syndicat Casinos de France vient de nommer un nouveau Président Grégory RABUEL (voir annexe 2), que les joueurs, unique financeurs de cette économie, participent enfin à la politique des jeux nationale, pour que celle-ci ne se fasse pas dans leur dos et sur leur dos.
*France inter 30 avril 2024, le journal 13/14)
• Sociologue (Université
Lumière, Lyon II)
• Chercheur associé au Centre Max Weber (CMW) UMR 5283 (2016 à 2019)
• Membre suppléant et rapporteur à la Commission Nationale des Sanctions (CNS Paris Bercy) (2013 à 2018)
• Agent de l’Etat Chargé d’étude à l’Autorité de Régulation des Jeux en
Ligne (ARJEL , Paris) (2011 à 2015)
• Observatoire des jeux : Président fondateur de l’Observatoire des jeux ( ODJ) fondé avec Marc Valleur (Directeur du centre Marmottan) et Christian Bucher (psychiatre)
Contact : Jean-pierre.martignoni@univ-lyon2.fr
Résumé : Il y a quelques semaines, la patronne de l’Autorité Nationale des jeux (ANJ) a expliqué sur France Inter(1), de manière ubuesque et simpliste : aux opérateurs de jeux d’argent comment ils doivent métamorphoser leur modèle économique : « plus de joueurs qui jouent moins » ! ; aux joueurs pourquoi ils doivent jouer : uniquement « pour le plaisir » mais surtout pas pour gagner de l’argent, améliorer l’ordinaire, décrocher le gros lot !!
Reprenant aveuglément des chiffres de 2019 de la doxa du jeu pathologie maladie - statistiques contestées scientifiquement et épistémologiquement car basées sur la taxinomie et le questionnaire du DSM(2), manuel controversé de la psychiatrie américaine établi par l’APA(3) - la Présidente de l’ANJ a ensuite affirmé, qu’il y avait « 400 00O joueurs excessifs qui relèvent de la pathologie, du suivi par une consultation d’addiction » et même « d’un traitement psychiatrique ou médicamenteux » ! Les millions de français joueurs apprécieront. Dans une sorte de diktat, la gendarme du jeu donne trois ans aux opérateurs (casinos, FDJ, PMU, jeux en ligne, clubs de jeu) pour se débarrasser de ces malades du jeu… qui génèrent 21% du Produit Brut des Jeux (PBJ).
De manière tout aussi hasardeuse et alarmiste, Isabelle FALQUE PIERROTIN (IFP) a également indiqué (sous la domination d’addictologues spécialisés dans les drogues, sureprésentés au Collège de l’ANJ, en conflits d’intérêts dans cette affaire car exploitant tous directement, indirectement le business du jeu compulsif) qu’il y aurait « 1,4 million de joueurs problématiques « qui génèrent 38 % du PBJ. Nous avons depuis longtemps signalé - (MARTIGNONI-HUTIN (2011) : « Le jeu excessif est-il vraiment pathologique ? » (4) et encore récemment (MARTIGNONI-HUTIN( 2022) « »Le jeu excessif est-il une addiction ? » ) (5) - le danger scientifique qu’il y avait, d’aborder les jeux d’argent à travers la problématique de l’addiction. Car une fois acceptés comme entité́ morbide individualisée, ces jeux sont analysés comme des formes plus ou moins aiguës de jeu pathologique.Pour tenter de justifier maladroitement ces chiffres propagandistes de millions de personnes drogués du jeu, Madame FALQUE PIERROTIN a précisé de manière abracadabrantesque sans convaincre : « nous avons des indicateurs indiquant que le pourcentage de joueurs excessifs augmente…. » Et la responsable de l’ANJ d’ajouter benoitement, sans se rendre compte de l’énormité du différentiel vis à vis des chiffres précédents qu’il y avait seulement « 70 000 interdits de jeu » C’est pourtant chez les interdits de jeu qu’on trouve en principe les joueurs problématiques, les joueurs excessifs.
Le site officiel data. Gouv comptabilisait lui 46 000 interdits en 2022. Mais même si l’on prend la fourchette haute d’Isabelle FALQUE PIERROTIN, que représente 70 000 interdits pour une population de plus de 30 millions de joueurs ? Un épiphénomène comparé aux chiffres propagandistes véhiculés depuis des années par la doxa du jeu pathologie maladie & certaines associations parisiennes, de « 400 00O joueurs excessifs et de« 1,4 million de joueurs problématiques « En outre, le fait que « la maladie du jeu « semble curieusement « avoir du mal à trouver ses malades…. » (confer nos articles : MARTIGNONI (2019): » L’addiction au jeu : une drôle de maladie qui a du mal à trouver ses malades « (6) -MARTIGNONI (2020) : «Recherche joueurs addicts…. désespérément » (7) ) - pourtant si nombreux d’après Isabelle FALQUE PIERROTIN et certains addictologues - corroborait le fait que ces chiffres farfelus cités par la patronne de l’ANJ sont approximatifs, mensongers, flous. Et comme chacun sait : quand c’est flou, il y a un loup. En réfléchissant à ce brouillard qui entoure le jeu addictif ( définition, nombre de joueurs concernés, maladie du jeu qui a du mal à trouver ses malades. ..) et qui permet à la doxa toutes les manipulations, tous les chantages, nous nous sommes souvenus d’une phrase relevé dans un ouvrage scientifique critiquant le DSM. Elle disait ceci pour dénoncer la supercherie intelligente du DSM : »avant de soigner les malades, il faut vendre la maladie »
Pour compléter sa politique des jeux sanitaire & liberticide, la responsable de l’ANJ l’ex collaboratrice de Jacques TOUBON quand il était ministre de la culture a ensuite souligné sur France Inter, qu’elle voulait - ( comme elle l’a déjà fait l’année dernière : confer MARTIGNONI-HUTIN (2023) : « Haro contre la publicité pour les jeux d’argent » ) (6) - limiter, bannir, prohibé, censurer… la publicité pour les jeux. Triste ironie de l’histoire de ces grands serviteurs de l’État qui retournent ( sont obligés de retourner ?) leur veste toujours du bon côté...
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