Police des familles : pas de jeux de grattage au pied du sapin avec l'ANJ !

PAR

Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN

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DECEMBRE 2024
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Résumé

Pas de trêve de Noel pour l’Autorité Nationale des Jeux dans sa politique des jeux  moralisatrice et sanitaire. Le régulateur, sous la houlette d’Isabelle FALQUE PIERROTIN, poursuit sa politique liberticide & néo-prohibitionniste de manière ubuesque et kafkaïenne. Il s’en prend désormais aux pochettes jeux de grattage commercialisées par la Française des jeux à l’occasion de Noël. Ce petit cadeau ludique bien gentillet  d’une valeur de 20 euros, que certains français joueurs et non joueurs offrent parfois à des proches, à la famille entourage, à des amis pendant cette période de fêtes, synonyme de croyance & d’espérance. De quoi je me mêle ? a-t-on envie de répondre à la présidente de l’ANJ face à cette intrusion dans la socialisation ludique intra familiale. Mais comme Isabelle FALQUE PIERROTIN n’a pas grand-chose à dire pour justifier cette moralisation absurde, elle commande un sondage payé par le contribuable - à l’institut Toluna Harris interactive - pour faire dire aux Français ce que pense le régulateur et la doxa des jeux d’argent et notamment des jeux de grattage (oubliant que nos concitoyens  savent peu ou prou grâce au sociologue Pierre BOURDIEU que les sondages servent avant tout  à faire l’opinion, à la construire, à la manipuler non à la mesurer scientifiquement). Et qu’apprend -on dans ce sondage :

• que les jeux d’argent seraient ( le conditionnel est de rigueur voir ci-dessus) une activité pratiquement aussi dangereuse pour les enfants que la drogue et l’alcool ;
• que « pour la quasi-totalité́ des Français, les enfants qui jouent aux jeux d’argent risquent de développer une addiction ».

Si ce scoop de fin d’année - qui n’est hélas pas un poisson d’avril - s’avérait exact, il serait légitime que la Présidente de l’ANJ :

• demande en 2025 la prohibition des jeux d’argent, des activités pratiquement aussi dangereuses que la drogue :  
• condamne à de lourdes amendes ( et même plus prison ?  vu la gravité des faits) les parents joueurs qui initient leur progéniture aux jeux dans la socialisation ludique intra familiale, la transmission ludique inter générationnelle  et en offrant des pochette cadeaux remplies de jeux de grattage à Noel ;
• punissent de la même manière les buralistes revendeurs  qui exposent ces même jeux à proximité immédiate des bonbons et autres sucreries destinées aux enfants et aux ados

Plus sérieux,  retour à la réalité, à travers le dernier rapport de l’ observatoire des drogues (OFDT) sur « La pratique des jeux d’argent et de hasard en France en 2023 »  où l’on apprend  qu’en 2023,selon l'Indice canadien du jeu excessif, 1,7 %  des joueurs problématiques sont des joueurs à risque modéré et 0,8 % sont des joueurs à risque élevé. Même si cet indice pose de sérieux problèmes épistémologiques et méthodologiques, scientifiques ( artefact, biais, questions surdéterminées…. nous y reviendrons dans un prochain article) cela dégonfle singulièrement la baudruche du jeu excessif, addictif, impulsif compulsif…. cette usine à gaz construit depuis des années par la doxa du jeu  pathologie maladie, certaines associations ( et relayée sans regard critique depuis des années avec complaisance par des médias parisiens) qui polluent les activités de l’ANJ et la politique des jeux de la France.

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Police des familles

Petit  papa Noël….mon bon sapin…..ces chansons ritournelles - immortalisées par Tino ROSSI  - qui accompagnent depuis des lustres de manière profane et commerciale la fête sacrée de la nativité avec d’autres rituels (sapin, repas, échange de cadeaux…formes modernes de potlatch) - sont connues de tous et nous rappellent notre enfance avec nostalgie. Cette période signale une trêve que chacun respecte, y compris parfois en période de guerre (1) Mais pour la Présidente de l’ANJ, pas de trêve de Noel dans sa politique des jeux sanitaire et moralisatrice. Le régulateur vient d’en remettre une couche dans sa volonté :  

• d’assimiler les jeux de hasard à une drogue ;
• de culpabiliser les familles françaises ou issues de l’immigration qui jouent à des jeux d’argent notamment à l’occasion de Noel ;
• de critiquer la culture ludique populaire liée aux jeux de hasard.

Agissant comme une véritable police des familles, l’ANJ - il faut se pincer pour y croire - s’en prend aux pochettes cadeaux (2)  que la FDJ commercialise chaque année à l’occasion de la trêve des confiseurs (confer annexe 3). Petit cadeau ludique bien gentillet, composé de tickets de grattage d’une valeur de 20 euros, parfois sans doute simple clin d’œil amusant et original, que certains français offrent à leur entourage (familial, groupal, amical, professionnel) et déposent même peut-être devant le sapin.

De quoi je me mêle ? a-t-on envie de répondre à la présidente de l’ANJ

A un premier niveau - terre à terre mais nécessaire - nous considèrerons : qu’on ne peut même plus désormais acheter quelques tickets de grattage   à l’occasion des fêtes de Noel pour les offrir à ses proches, et même pourquoi pas pour faire plaisir à ses enfants, sans se faire admonester par la Présidente de l’ANJ, qui a visiblement oublié le sens du mot liberté depuis qu’elle a quitté la CNIL.
De quoi je me mêle ? a-t-on envie de répondre à d’Isabelle FALQUE PIERROTIN ? Les français ont une vie privée - privée de tout pour certains, privée de beaucoup de choses pour d’autres, d’où l’importance d’avoir des petits bonheurs, des petits frissons ludiques notamment à l’occasion de Noel et du nouvel an  - mais une vie privée quand même. Se rend-t-elle compte dans quel délire moralisateur & inquisiteur tombe d’ANJ jour après jour ?
Censurer certains jeux de la FDJ ; limiter, restreindre, surveiller , interdire parfois (pub Winamax)  la publicité pour les jeux d’argent ; sanctionner avec des amendes  ahurissantes (100 000, 150 000 euros) certains opérateurs qui ont dépassé très légèrement le taux de retour aux joueurs ( voir notre dernier article : « Tu ne gagneras point…avec l’ANJ ) (3) nonobstant des dizaines et des dizaines de mesures (réglementations, décisions, injonctions, recommandations…) liberticides prises par le régulateur ces dernières années -  ne suffit plus. L’ANJ s’en prend désormais dans le moindre détail à la sociologie des JHA, aux petits rituels ludiques qui accompagnent certaines fêtes et période symboliques ( Noel, jour de l’an, saint valentin, vendredi 13)

Une intrusion dans la socialisation ludique intra familiale

En cette période  de troubles ( guerres, cirque politicien national qui perdure et confirme le tous pourri ), de furia fiscale (4), et alors que la croissance, le  moral et la consommation des ménages  (5) sont en berne et que par conséquent logiquement, nos concitoyens épargnent (6) de plus en plus face à un avenir inquiétant et incertain ( et dans ce domaine la France   devrait battre tous les records  en 2025 avec un taux d’épargne des ménages  de 18, 2% d’après les prévisions économiques de la Banque de France  «  ( 7) )

les Français… 

• qui n’ont pas le niveau de salaire de la présidente de l’ANJ (13 407 euros par mois) (8 )
• pas plus que celui du gouverneur de la Banque de France François  VILLEROY DE GALHAU.  (31 000 euros  mensuels plus des frais de 50 000 euros en 2023) ( 9) qui vient de décider de baisser le livret A  au 1° février 2025  (IO)  précisant par ailleurs sans vergogne :  « notre pays vit au-dessus de ses moyens » (11)

 

… ont plus besoin de millions que des conseils ; ont plus besoin de bonheur, que des recommandations benoites d’ Isabelle Falque-Pierrotin aux familles sur l’éducation de leurs  enfants, qui comme celles de  l’UNAF, enfoncent en plus des portes ouvertes. Citons la Présidente de l’ANJ : «  Si (les parents) ne devaient retenir qu’une chose ( du sondage sur les pochettes cadeaux jeux de grattage de la FDJ) , c’est que le jeu d’argent ce n’est pas un jeu d’enfant !  (12) +annexe 1
Mais à un deuxième niveau, cette intrusion de l’ANJ dans l’intimité des familles est loin d’être anodine. L’AUTORITE nationale des jeux, sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie,  souhaite intervenir de manière autoritaire et insidieuse dans la socialisation ludique intra familiale, la socialisation ludique contemporaine, la transmission ludique intergénérationnelle….Au final cette moralisation sanitaire voulue par le régulateur apparaît déplacée, disprotionnée, indécente et même ridicule à un premier niveau ;  dangereuse & grave à un deuxième niveau

 

Instrumentalisation : commander des sondages pour faire dire aux Français ce que pense le régulateur et la doxa des jeux d’argent

Mais comme Isabelle FALQUE PIERROTIN n’a pas grand-chose à dire pour justifier cette moralisation absurde, elle a  bien évidemment  commandé - à l’institut Toluna Harris interactive - un sondage  : « Le regard des français sur les jeux de grattage offerts aux enfants « (13)
Ce n’est pas la première. fois que le régulateur « se paye » un sondage au frais du contribuable pour l’instrumentaliser. Pour ce recours fréquent de l’ANJ à des instituts de sondage privés, nous paraphraserons les propos critiques d’ un haut fonctionnaire de Bercy (14) qui dénonce l’utilisation par l’État de cabinets de conseil :  C’est désespérant de voir l’autorité nationale des jeux faire  appel à des instituts de sondage privés, alors que les compétences existent en interne. Il faut en finir avec ce réflexe de solliciter des instituts de sondage simplement pour se rassurer d’avoir leur caution

A l’ANJ, l’argent publique, l’argent des français joueurs , celui des français non joueurs !,  coule à flot pour faire l’opinion, construire une opinion  qui corresponde au dessein de l’anj et à celle de la doxa du jeu pathologique, omniprésente dans la présente campagne propagandiste vouant aux gémonies les pochettes jeux de grattage de la FDJ, que les parents offrent sans doute parfois à leurs enfants mineurs. Et notamment l’une des figures emblématiques de cette doxa, Jean Michel COSTES ( membre du collège de l’ANJ) à laquelle la présidente de l’ANJ déroule une nouvelle fois le tapis rouge :

• « ENJEU Mineurs : Étude Nationale sur les Jeux d'argent des mineurs : L'équipe de recherche sur les pratiques des jeux d’argent et de hasard (JAH) des mineurs français de 15 à 17 ans, réalisée avec le soutien de l' ANJ, continue à explorer les résultats de cette étude ». (2 pages , Jean-Michel Costes, 2024, ARPEJ ) (Association de recherche et de prévention des excès du jeu) fondée en septembre 2022 qui a fusionné avec l’association SOS Joueur
• « La pratique des jeux d’argent et de hasard des mineurs en 2021 (ENJEU-Mineurs) » Jean-Michel Costes, Marie-Line Tovar Zoom ‘Recherches n°5, SEDAP, Février 2022, 22 p
• « Jeux d’argent et de hasard des mineurs en 2021 ; Pratiques problématiques et facteurs de risque » La pratique des jeux d’argent et de hasard des mineurs en 2021 (ENJEU-Mineurs) » Jean-Michel Costes, Marie-Line Tovar Zoom ‘Recherches n°9, SEDAP, Novembre 2022, 22 p
• Revue de la littérature internationale : « pratique des jeux d’argent et de hasard chez les mineurs : Description des pratiques, croyances, contextes et rôle de l’environnement ».Jean-Michel Costes, Marie-Line Tovar Rapport 2022, SEDAP.  

 

Faire l’opinion avec un sondage : non la mesurer

Commander un sondage, le financer et donc le maitriser,  est la méthode bien connue pour faire passer un message, une opinion, un a priori ; pour faire croire «  les français pensent que « . Pas forcément besoin de manipuler le sondage, il suffit de le déclencher. Il suffit de poser les questions qui arrangent d’une certaine façon, avec des réponses préformées  qui empêchent tout autre réponse. Il suffit de poser des questions que les gens ne se posent même pas ou dont ils ne disposent pas de tous les éléments leur permettant de répondre. Il suffit de faire des rapprochements qui arrangent, pour obliger les répondants à se positionner. De nombreux sociologues ( Pierre BOURDIEU en tête) ont montré depuis longtemps scientifiquement que les sondages d’opinion servent avant à faire l’opinion, à la construire , à l’influencer, à la manipuler, non à la mesurer. Le sondage devient le moyen d’apparence  objective pour  influencer les politiques, les médias.

 

Les jeux d’argent : une activité pratiquement aussi dangereuse  pour les enfants que la drogue et l’alcool… si l’on en croit le sondage que vient de oublier l’ANJ 

Nous aurons l’occasion de revenir sur ce sondage ( et d’autres commandés par l’ANJ à Harris Interactive) pour montrer comment ils fonctionnent,  les critiques épistémologiques sévères qu’un sociologue peut faire sur ce type de sondage. Mais en cette période de Noel ce n’est pas le moment. Nous ne citerons qu’un chiffre issu de ce sondage, pour montrer l’orientation souhaitée par l’ANJ et mise en musique par l’institut Toluna  Harris interactive :

 Page 16 du sondage l’institut a posé aux personnes interrogées la question  suivante :

• Chacune des activités suivantes est-elle dangereuse ou non pour les enfants ? La drogue, L’alcool, Les jeux d’argent, Les réseaux sociaux , Les écrans , Les jeux vidéo
• Les personnes interrogées devaient pour chaque « activité « choisir une réponse parmi 4 possibles :Très dangereuse; Plutôt dangereuse ; Plutôt pas dangereuse ; Pas du tout dangereuse

Et qu’apprend -on  avec stupéfaction que  parmi  les 2073 personnes interrogées  en ligne du 5 au 9 décembre 2024 par Toluna  Harris interactive,  94 % « considèreraient » ( le conditionnel est de rigueur)  que les jeux d’argent sont une activité pratiquement aussi dangereuse  pour les enfants que la drogue (98%) et l’alcool (98%) Bien entendu l’institut élargit  ensuite son échantillon  à tous les français : « Une très large majorité́ de Français estiment que les jeux d’argent sont dangereux pour les enfants, davantage que les réseaux sociaux ou les écrans. Ils apparaissent juste après la drogue ou l’alcool perçus comme très dangereux ».

Les jeux d’argent presque aussi dangereux pour les enfants que l’héroïne, la cocaïne, le crack, la méthamphétamine…. ? et même plus dangereux pour les enfants et adolescents que les réseaux sociaux, les écrans, les jeux vidéo. ( sans même parler du tabac, de la violence sordide omniprésente à la télévision dans les séries et TV film : propositions absentes des réponses proposées aux personnes interrogées) Il fallait oser. Ca paraît tellement incroyable que l’ANJ a oublié de reprendre ce scoop alarmiste dans son communiqué. Bien sûr on ne saura jamais ce qu’ auraient répondu « les français » à cette question si elle était restée ouverte. Pas certain du tout que nos concitoyens aient spontanément mis les jeux d’argent comme activités « dangereuse pour les enfants » dans une enquête épistémologiquement neutre. Faites le test autour de vous.

Nous aurons l’occasion de revenir en 2025 sur ce sondage qui  comporte de nombreuses questions qui fonctionnent sur ce modèle, avec des réponses préformées qui permettent ensuite de conforter  le message alarmiste moralisateur et sanitaire de l’ ANJ sous la domination de la doxa du jeu pathologique, qui souhaite que les jeux d’argent soit associés à une drogue et à une addiction,  qui souhaite faire peur,  condamner la socialisation ludique primaire. Deux exemples :

Page 17 du sondage = « De manière générale, les jeux d’argent sont considères comme dangereux pour les mineurs parmi toutes les catégories de la population. »

Page 18 : « Pour la quasi-totalité́ des Français, les enfants qui jouent aux jeux d’argent risquent de développer une addiction, y compris ceux qui leur ont déjà̀ offert des jeux de grattage « 

 

L’épiphénomène du jeu problématique (dont nous bassine en permanence Isabelle FALQUE PIERROTIN et la doxa du jeu pathologique) :

• L’Observatoire des drogues précise dans son dernier rapport : «  En 2023, selon l'Indice canadien du jeu excessif   (ICJE)  on observe que 1,7 %  des joueurs problématiques sont à risque modéré et 0,8 % à risque élevé
• cet indice censuré « mesurer »  scientifiquement le risque d’addiction au jeu  pose de sérieux problèmes épistémologiques, méthodologique
• artefact , biais…. : si les 9 questions et  les 4 réponses proposées  aux joueurs permettant d’établir cet indice sont surdéterminées, orientées, subjectives ( comme nous le montrerons dans un prochain article) tout s’effondre scientifiquement pour la doxa

 

Plus sérieux, le dernier rapport de l’OFDT (15) sur « La pratique des jeux d’argent et de hasard en France en 2023 » (16) qui vient d’être publié (17). On s’étonnera cependant une nouvelle fois (et nous le répétons depuis des années) que ce Fait Social et Culturel  relevant des pratiques ludiques de loisirs des Français, soit  analysé  par  un observatoire qui traite….des drogues (héroïne , crack, cocaïne, fentanyl…) qui entrainent overdoses, drames collatéraux (affaire Palmade), maladies, crimes, meurtres,  règlements de comptes…
L’OFDT consacre  une bonne partie de cette recherche au jeu excessif, addictif, problématique…dont nous parle déjà en permanence l’ANJ, JM Costes ( membre du collège de l’AN) et certains addictologues. Au total ça commence à faire beaucoup. Certes, cette étude n’est pas propagandiste comme celles réalisées par le régulateur, souvent sous forme de sondages achetés. Néanmoins la base taxinomique qui permet à l’OFDT de (soi-disant)  « mesurer »  scientifiquement le risque d’addiction au jeu  (à savoir l'Indice canadien du jeu excessif : ICJE), pose de sérieux problèmes épistémologiques et méthodologiques. Tout part d’un artefact et il est de taille. Si, comme nous le montreront dans une prochaine contribution, les 9 questions permettant d’établir cet indice sont surdéterminées, orientées, subjectives ; si  les 4 réponses proposées (18)  aux joueurs  le sont également….  tout s’effondre scientifiquement. Avant de lire notre prochain article le lecteur pourra, pour à s’en rendre compte, consulter le questionnaire de l’indice canadien reproduit en annexe 2.
Mais acceptons quelques secondes le principe de cet indice qui en interne possède sa logique. Et citons simplement un chiffre, soulignant le coté épiphénoménique du jeu qualifié « d’excessif » , confirmant  que le gambling bashing permanent fait par l’ANJ sur ce thème, se situe bien sur le registre du discours propagandiste

L’OFDT  précise : «  En 2023, (…) selon l'Indice canadien du jeu excessif   (…)  on observe que 1,7 %  ( des joueurs problématiques) sont des joueurs à risque modéré et 0,8 % sont des joueurs à risque élevé » ( I9)

Tout ça pour ça ?!!

 

Allez allez vous aurez beau faire on jouera toujours ( Aragon , les voyageurs de l’impériale)..malgré l’ANJ, en attendant les opérateurs  pourraient collectivement se mobiliser pour lutter contre  qui détruit leur modèle économique

 

Quand on sait par ailleurs qu’il y a en France 70 000 interdits de jeu volontaire (en principe directement concerné par le jeu problématique) pour plus de 30 millions de joueurs, on comprend que la pandémie ludique dénoncée chaque jour par le régulateur relève du fantasme pour faire peur au politique, faire peur à l’opinion mais permettant de dérouler le tapis  rouge à la doxa du jeu pathologie maladie  et à tous ceux qui exploite directement indirectement le business du jeu compulsif  et/ou qui recherchent des subventions, des postes…de l’argent.  Des sous , des sous pour la doxa du jeu pathologie maladie !! (C’est chose faite depuis longtemps et encore dernièrement avec l’Association de recherche et de prévention des excès du jeu fondée en septembre 2022 qui a fusionné avec l’association SOS Joueur)
Avant de soigner les malades du jeu, il faut vendre la maladie…aux politiques, aux médias, à l’opinion. Car comme par ailleurs, cette maladie du jeu semble avoir du mal à trouver ses malades malgré l’activisme propagandiste de la doxa, on comprend mieux son exigence à bénéfier d’argent public pour faire fonctionner l’ usine à gaz  du jeu excessif.

 

Allez allez chers lecteurs vous aurez beau faire malgré l’ANJ, on jouera toujours. Bonne année et santé à vous et à votre famille entourage.

Et bonne chance si malgré  l’oukase de l’ANJ, vous décidez d’acheter des Pochettes cadeaux Illiko jeux de grattage à 20 euros  : une réelle occasion de faire plaisir  (d’après le FDJ voir annexe 3 )pour mettre au pied du sapin ou pour offrir à l’occasion des étrennes. Cela entrainera (peut-être) un léger courroux d’ Isabelle FALQUE PIERROTIN mais cela mettra ( peut-être) un peu de baume au cœur à Stéphane PALLEZ ( pdg de la FDJ) qui malgré les apparences (20) doit sérieusement s’inquiéter  en interne sur l’avenir de l’économie ludique nationale, à cause des multiples assauts liberticides, réglementaires, néo prohibitionniste du  régulateur sur ses activités, qui entrainent déjà des conséquences sévères sur la société qu’elle dirige ( -25 % sur le Rapido en 2023 à cause des exigences de l’ANJ). cette vieille dame qui a accompagne l’histoire de France depuis des lustres ( 21) : la Loterie Nationale